5 erreurs fréquentes dans la collaboration avec une agence vidéo

Faire appel à une agence vidéo, c’est souvent un tournant positif.
Vous gagnez en qualité, en efficacité, et vous vous appuyez sur une équipe qui sait transformer une idée en contenu impactant.

Mais une collaboration agence vidéo ne se résume pas à “je délègue, et on verra bien”. Pour que le projet soit fluide, rapide et bien cadré, il faut poser les bonnes bases dès le départ.

Trop souvent, ce sont des détails mal anticipés qui viennent gripper la machine : brief flou, validations tardives, attentes mal alignées… Résultat : les délais s’allongent, le budget dérape, et la vidéo ne remplit pas ses objectifs.

Dans cet article, on passe en revue les 5 erreurs les plus fréquentes que l’on rencontre dans la relation client-agence — avec, à chaque fois, des solutions concrètes pour les éviter.

L’objectif est vous aider à gagner du temps, à fluidifier vos échanges… et à faire de chaque projet vidéo une réussite.

C’est parti !

Erreur n°1 – Lancer le projet sans objectif clair

“On veut une vidéo.” OK. Mais pour dire quoi ? À qui ? Pour quel usage ?

C’est souvent là que le flou commence. Le besoin est réel, l’intention est bonne… mais le cap manque. Et sans direction précise, même la meilleure agence du monde ne peut deviner ce que vous avez en tête.

Une vidéo sans objectif clair, c’est un peu comme une réunion sans ordre du jour :
on parle beaucoup, on explore plein de pistes, mais on n’aboutit à rien de vraiment utile.

Dans une collaboration agence vidéo, ce flou initial génère :

• des propositions mal alignées,

• des allers-retours incessants,

• et souvent, un contenu final qui fait “joli”… mais qui ne sert aucun objectif concret.

Comment éviter cette erreur

Pour éviter cette erreur, prenez le temps, dès le départ, de répondre à quelques questions simples :

Quel est l’objectif principal de la vidéo ? Est-ce pour expliquer, recruter, convaincre, rassurer ? À qui s’adresse-t-elle ? À vos salariés, à vos clients, à vos partenaires ?

Où sera-t-elle diffusée ? Sur les réseaux sociaux, l’intranet, un site web ou lors d’un événement ? Et surtout, quelle action attendez-vous du public après l’avoir vue ? S’inscrire, postuler, comprendre un message, adhérer à un projet ?

Pas besoin d’un brief complexe ou d’un cahier des charges de dix pages. Ce cadrage peut tenir en quelques lignes. Mais cette clarté initiale change tout : elle permet à l’agence de vous proposer le bon format, avec le bon ton, pour le bon usage.

Erreur n°2 – Ne pas cadrer clairement les validations dès le départ

“On valide quand tout le monde a donné son avis.”

Sur le papier, ça semble raisonnable. En pratique, c’est l’un des pièges les plus fréquents — et les plus chronophages — dans une collaboration avec une agence vidéo.

Quand plusieurs personnes valident un projet à des moments différents, on finit souvent par revenir en arrière. Le message change, le format évolue, et l’agence doit ajuster ce qui était déjà prêt.

Résultat : des délais qui s’allongent, une perte d’énergie, et parfois même un résultat moins cohérent à force de compromis.

Pire encore : certaines validations arrivent à la toute fin, une fois le montage terminé… et obligent à tout reprendre.

Comment éviter cette erreur

Dès le lancement du projet, identifiez une personne référente côté client.

Son rôle : centraliser les retours, faire avancer le projet, et surtout, valider à chaque étape. Cette personne doit avoir la confiance de sa direction et une bonne compréhension des objectifs. Vous pouvez bien sûr consulter plusieurs avis en interne — mais en amont, pas au dernier moment.

Et surtout : fixez dès le brief le nombre d’étapes de validation, et qui valide quoi. Cela évite les surprises… et les urgences inutiles.

Erreur n°3 – Sous-estimer le temps nécessaire à la préparation

“On pensait que ça se tournerait en une matinée, sans préparation particulière.”

C’est une remarque qu’on entend souvent. Et pourtant, la phase de préparation est ce qui conditionne toute la réussite du projet. Quand elle est négligée, les problèmes arrivent très vite.

Préparer une vidéo, ce n’est pas juste “appuyer sur REC”. Il faut cadrer le message, écrire le script, choisir les intervenants, obtenir les autorisations, caler les lieux de tournage, briefer les personnes filmées…
Si tout cela est improvisé au dernier moment, on perd un temps fou le jour J, on accumule les hésitations, et on doit souvent refaire des prises.

Et quand le timing est serré, ces imprévus se paient cher : soit on allonge le tournage, soit on fait des compromis sur le contenu.

Comment éviter cette erreur

Anticipez toujours un temps de préparation dédié avec l’agence, même pour un format court. Quelques heures suffisent souvent à :

• rédiger un script clair ou une trame d’interview,

• choisir les lieux et les plans à filmer,

• préparer les intervenants pour qu’ils se sentent à l’aise,

• valider les grandes lignes du tournage.

C’est ce temps-là qui permet ensuite de tourner plus vite, avec moins de stress et plus de résultats.

Erreur n°4 – Vouloir tout dire en une seule vidéo

“On veut une vidéo de 5 minutes pour tout expliquer.”

C’est une demande fréquente, surtout quand on a beaucoup de choses à partager. Mais vouloir tout faire tenir dans un seul format, c’est souvent contre-productif.

Plus une vidéo est longue, plus elle est difficile à produire… et à regarder.
Le message se dilue, l’attention décroît, et l’impact s’affaiblit.

Résultat : vous investissez temps et budget dans un contenu que peu de gens regardent jusqu’au bout.

Et côté production, qui dit contenu dense dit aussi : plus de tournage, plus de montage, plus de validations, plus de risques d’aller-retours. Autrement dit, tout ce qu’on veut éviter dans une vidéo corporate rapide.

Comment éviter cette erreur

Adoptez une logique simple : 1 vidéo = 1 message = 1 objectif.

Plutôt que de faire une seule vidéo de 5 minutes, mieux vaut créer 3 capsules d’1min30, chacune centrée sur un angle précis. C’est plus clair pour votre audience, plus agile à produire, et plus facile à diffuser sur différents canaux (site, réseaux, intranet…).

Vous pouvez aussi penser en série : même charte graphique, même structure, plusieurs épisodes. Cela crée de la cohérence tout en maintenant un rythme léger.

Erreur n°5 – Ne pas prévoir de stratégie de diffusion

“On a publié la vidéo… et maintenant, on passe à autre chose.”

C’est une erreur classique : penser que le travail s’arrête une fois la vidéo livrée. En réalité, ce n’est que le début de son impact.

Une vidéo, même très bien produite, ne fait pas de miracle si elle n’est pas bien exploitée.
Sans stratégie de diffusion claire, elle peut vite passer inaperçue : peu de vues, peu d’engagement… et un retour sur investissement faible.

Comment éviter cette erreur

Intégrez la diffusion dès la phase de brief, pas après coup. Posez-vous les bonnes questions :

• Où et quand va-t-on la diffuser ?

• Faut-il la décliner en formats courts ?

• Peut-on en tirer des extraits pour les réseaux sociaux, un article, une newsletter ?

• Faut-il prévoir des sous-titres, une version verticale, une version sans son ?

Et surtout : préparez un plan de diffusion simple mais structuré, avec collecte de kpi et suivi de l’avancement. Une bonne vidéo peut nourrir votre communication pendant plusieurs semaines si elle est bien exploitée.

Et voilà, on arrive à la fin…

Travailler avec une agence vidéo peut être un vrai levier de qualité, de fluidité et de gain de temps. Mais comme dans toute collaboration, la réussite ne repose pas uniquement sur le prestataire.

Ce sont souvent les petites erreurs — de cadrage, de validation, de préparation ou de diffusion — qui ralentissent les projets et dégradent l’impact final.
Heureusement, elles sont faciles à éviter… à condition de les avoir identifiées.

En clarifiant vos objectifs, en simplifiant les validations, en préparant bien le terrain, en choisissant des formats adaptés et en pensant à l’après, vous créez les conditions idéales pour que la vidéo devienne un outil puissant, pas un casse-tête.

Vous avez un projet en tête ou besoin d’un regard extérieur pour cadrer vos idées ?

Chez Arimédias, on accompagne nos clients de A à Z, avec des formats adaptés à vos objectifs… et à votre réalité terrain.

Parlons-en. Un simple échange peut déjà vous faire gagner beaucoup de temps pour la suite.